Obtenu en soustrayant vos charges de vos revenus, le reste à vivre représente l’argent qu’il vous restera après le paiement de vos dettes. Découvrez comment calculer son reste à vivre, de quelle manière les banques interprètent ce chiffre et à quel point le reste à vivre est plus important que le taux d’endettement.

 

Le reste à vivre indique le revenu restant après le paiement des dettes

Quand on parle de reste à vivre, on fait allusion à l’argent qu’il vous restera une fois vos dettes payées. Il s’agit, comme le nom l’indique, des fonds qui vous permettront de subvenir à vos besoins quotidiens, mais aussi de vous constituer une épargne correcte et de faire face aux imprévus.

Le reste à vivre est un critère pris très au sérieux par les banques

Que vous soyez primo-accédant ou que vous souhaitiez faire un investissement locatif, le reste à vivre sera toujours le paramètre déterminant dans l’obtention d’un crédit immobilier. En effet, votre reste à vivre démontre facilement si votre projet est compatible avec vos rentrées d’argent.

De même, votre reste à vivre permettra aux conseillers bancaires de s’assurer que vous ne serez pas dans le rouge en cas d’imprévu et, à long terme, que vous ne serez pas en situation de surendettement. Si votre reste à vivre se révèle insuffisant aux yeux de la banque, cela risque tout simplement de restreindre votre capacité d’emprunt.

Vous l’aurez compris : avoir un reste à vivre suffisant pour subvenir à ses besoins est un critère incontournable pour obtenir son crédit immobilier et débloquer le budget demandé.

 

Le reste à vivre indique également si vous gérez votre argent de manière raisonnable

Mais au-delà de définir si vous avez ou non des revenus suffisants pour le budget demandé, le reste à vivre est surtout un excellent outil qu’utilisent les banques pour déterminer si vous gérez vos comptes d’une manière sage.

Vous pourriez très bien avoir d’importantes rentrées d’argent, mais, en même temps, accumuler plusieurs dettes (crédit-auto, autres crédits à la consommation, factures impayées, etc.).

Dans ce cas, votre reste à vivre serait naturellement réduit, ce qui ne rassurerait pas les banques, puisque celles-ci recherchent d’abord des emprunteurs au profil économique stable.

À l’inverse, si vous avez des revenus relativement faibles, mais que vous gérez judicieusement vos dépenses et, en outre, que vous avez été en mesure de vous constituer une épargne, vous partirez très certainement gagnant.

 

Comment calculer son reste à vivre ?

Pour calculer son reste à vivre, il faut soustraire le montant total de ses charges au montant total de ses revenus. Si le calcul de base paraît très simple, il est toutefois plus compliqué qu’il n’y paraît : il est nécessaire de définir quels sont exactement ses charges et ses revenus.

Comment définir ses charges ?

Les charges comprennent tous vos frais mensuels, c’est-à-dire tout ce que vous serez amené à payer de manière régulière et incompressible. Il n’existe toutefois pas de règle précise quant à ces charges, chaque banque ayant tendance à appliquer sa propre politique.

Bien sûr, il reste possible de dresser une petite liste non exhaustive, à titre purement indicatif. Vous trouverez notamment :

  • Les mensualités de votre nouveau crédit immobilier
  • Les mensualités de vos autres crédits (crédit relais, crédit à la consommation…)
  • Vos frais de transport(bus, train, voiture, etc.)
  • Les frais de scolarité ou de garde de vos enfants
  • Vos charges (eau, électricité, gaz, chauffage et assurance)
  • Votre impôt sur le revenu

À noter que les frais de nourriture, d’hygiène, d’habillement et de loisirs ne sont pas pris en compte dans le calcul, car ils sont considérés comme plus volatiles. C’est précisément ce type de dépenses que votre reste à vivre devra être en mesure de couvrir.

Comment définir ses revenus ?

Les revenus, quant à eux, incluent toutes vos rentrées d’argent, qu’elles soient professionnelles ou non. On peut notamment citer :

  • Vos revenus professionnels, c’est-à-dire :
    • Votre salaire si vous êtes salarié
    • Vos revenus moyens si vous êtes indépendant
    • Votre pension si vous êtes retraité
    • Vos allocations chômage, votre RSA ou vos AAH
  • Vos revenus immobiliers
  • Vos bourses et aides diverses
  • Vos allocations familiales

En revanche, les allocations logement ne rentrent pas en ligne de compte. Il en va de même pour les gains exceptionnels qui, toujours pour une raison de volatilité, ne sont pas considérés comme des revenus à proprement parler.

Pour déterminer votre capacité d’emprunt, découvrez dès maintenant notre calculateur

Si vous avez déjà une idée globale de vos charges et souhaitez connaître votre capacité d’emprunt, vous pouvez utiliser notre calculateur prévu à cet effet. De cette manière, vous saurez précisément quel budget vous pourrez demander à votre banque, tout en gardant un reste à vivre raisonnable.

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Le reste à vivre est un paramètre plus important que le taux d’endettement

Une idée reçue très tenace affirme qu’il est impossible d’emprunter en ayant un taux d’endettement au-dessus de 33 %. Il s’agit tout simplement d’une règle mal comprise. En effet, on a souvent tendance à considérer qu’un taux d’endettement élevé engendrera inévitablement un reste à vivre insuffisant, et donc un refus catégorique des banques.

Mais dans la réalité, lorsque vous demandez un crédit, les banques prennent toujours l’intégralité de votre dossier en compte. Elles ne s’arrêteront jamais au seul taux d’endettement qui, par ailleurs, n’indique pas forcément si votre reste à vivre est suffisant.

Bien que le taux d’endettement et le reste à vivre soient des paramètres liés, chaque situation est bien différente. Par exemple, pour un couple ayant des revenus modestes, le taux d’endettement sera effectivement proportionnel au reste à vivre.

Mais au contraire, pour un couple aux revenus plus importants, un fort taux d’endettement ne signifiera pas forcément un reste à vivre insuffisant. En conclusion, plus les revenus sont bas, et plus il faut conserver un reste à vivre important.

 

Si le reste à vivre est suffisant, un taux d’endettement supérieur à 33 % ne pose pas de problème

Il faut bien comprendre que le calcul du taux d’endettement est un outil parmi d’autres pour déterminer la capacité d’emprunt. Celui-ci reste la valeur principale sur laquelle les banques se basent pour décider ou non de vous accorder le crédit. Mais en fait, un taux d’endettement inférieur à 33 % n’implique pas forcément un reste à vivre suffisant, et vice-versa.

En prenant l’exemple d’un couple ayant des revenus de 3 000 € par mois, avec un taux d’endettement d’environ 30 %, son reste à vivre sera équivalent à 2 100 €. Dans ce cas précis, le reste à vivre risque d’être perçu comme exigu par les banques. Il sera donc nécessaire de convaincre les conseillers pour espérer décrocher le prêt voulu.

Si toutefois le couple a des revenus équivalents à 7 000 € par mois et un taux d’endettement à hauteur de 40 %, leur reste à vivre sera de 4 200 €. Malgré un taux d’endettement bien supérieur à 33 %, il est fort probable que la situation convienne aux banques, puisque la somme suffira à couvrir les dépenses du couple et à leur assurer une épargne suffisante.

Dans ce cas précis, les conseillers seront bien plus prompts à accorder le crédit demandé. Qui plus est, les taux d’intérêt seront certainement parmi les plus avantageux du marché.

 

Augmenter son reste à vivre, c’est possible de deux manières différentes

Si vous pensez que votre reste à vivre est insuffisant pour le budget souhaité, sachez qu’il est tout à fait possible de diminuer ses mensualités. Pour ce faire, deux méthodes existent.

 

Augmenter la durée du prêt pour diminuer le montant des mensualités

Si votre situation actuelle ne vous apporte pas une capacité d’emprunt satisfaisante pour votre projet, vous pouvez bien sûr opter pour un prêt d’une plus longue durée. De cette manière, vous étalerez la somme de vos mensualités sur plus de temps, et augmenterez considérablement votre reste à vivre.

Par exemple, si vous songiez à demander un crédit d’une durée de 15 ans, vous pourriez tout à fait augmenter la durée jusqu’à 25 ans. Au-delà d’avoir nettement plus de ressources chaque mois, vous seriez également bien plus serein. Il est bon de noter que fin 2018, la durée moyenne des crédits était de 18 ans et 10 mois.

Mais il y a toutefois un inconvénient quand on opte pour un prêt à plus longue durée : le taux d’intérêt sera naturellement plus élevé, ce qui représentera une perte. Pour remédier au problème et limiter les dépenses, cette méthode peut très bien être cumulée avec la solution suivante.

 

Faire appel à un courtier en prêt immobilier pour bénéficier de taux plus bas

Grâce à son expérience immobilière et sa connaissance des banques, le courtier sera en mesure de vous décrocher des taux d’intérêt et d’assurance parmi les plus bas du marché, ce qui baissera grandement vos mensualités. En conséquence, vous pourrez augmenter considérablement votre reste à vivre grâce à la seule négociation des taux.

Prelys Courtage vous accompagnera de A à Z dans vos projets en région Centre-Val de Loire (Tours, Blois, Orléans, Bourges) et à la Réunion (Saint-Leu).

En permettant à nos experts courtiers de négocier à votre place, vous aurez la garantie d’obtenir les taux d’intérêt les plus compétitifs que votre profil permet. En effet, fort de leurs nombreux partenaires auprès des établissements bancaires, nos courtiers immobiliers vous feront accéder à des offres préférentielles, c’est-à-dire impossibles à obtenir en négociant seul.

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